INTRODUCTION
Les éwé seraient venus du Soudan près d’Abysinie, là où ils avaient vécu sous différents royaumes. Mais le lieu où le peuple éwé se souvient communément est Kétu ou Oyo aujourd’hui Nigéria.
Les habitudes, les traditions et les croyances des Nyogbo démontrent qu’ils ont cohabité avec les Israéliens. Suivons les dans leurs déplacements.
DEPART DE KETU
Les Nyogbo n’étaient pas les seuls voyageurs partis de Kétu. Si les partants faisaient groupe ensemble, arrivés à un point, ils se sont divisés en deux groupes. L’un prit le chemin de Tado et l’autre de Notsé.
Celui de Tado reçut le patronyme de Dogbo dont faisaient partie les Nyogbo.
Un groupe qui a pris le nom d’Agou plus tard a quitté Tado pour rejoindre ses frères à Notsè où régnait le roi Agokoli.
Le roi cruel Agokoli avait décidé d’exterminer tous les vieux éwé afin de priver les jeunes de leurs conseils et expériences.
Un groupe creusa alors une cave et y cacha leur vieux nommé Tégli. Celui-ci fut le seul vieux qui fournit des conseils à tous les éwé.
Interrogés sur la provenance des conseils judicieux de vieux, ceux-ci répondirent : ‘‘nous sommes tetekpedo agu maho ke’’ ce qui signifie ‘‘ce qui est dans agu (cave = trou) ne peut être arrachés’’. Ils reçurent alors le nom d’agu.
Les mauvais traitements d’Agokoli continuaient de plus en plus et les éwé décidèrent de quitter Notsé. (Nyakpogla nyo wu dze)
Tegli est devenu très vieux, les agu n’ont pas eu le courage de l’abandonner. Ses descendants sont : les danyi, les kuma, les hanyigba, les lavié, les agu.
Parmi les agu partants se trouvait un groupe que Agokoli ne voulait pas libérer.
Agbo fut un mari malheureux qui a perdu sa femme. Il faut lui faire des cérémonies de veuvage.
Selon la tradition, le veuf ou la veuve ne doit pas dormir pendant la cérémonie sinon il lui arrive un malheur.
Il fut mis sur une natte de cérémonies, toute une nuit, on veilla avec lui : il ne faut pas qu’il s’endorme tradition oblige. Tout le monde crie : ‘‘réveillez Agbo’’ (reveiller = nyo, Agbo) minyo agbo = agunyogbo.
Au petit matin, on constata que les gens des cérémonies de veuvage ont profité du grand tintamarre pour décamper.
Ils ont abandonné leur quartier du village de Notsé.
Nyogbo leur devient un mot de ralliement pour la communauté.
Et c’est depuis que la congrégation appelle par la voix du tam-tam parlant “nyogbo shan ketekre dodo shan krama alε de alε tsi, gbo de gbo tsi, kokloγi wo tatata be ye nyroewodee. Kpoto kowo tsi’’.
Pendant leur voyage, deux fils de Bléfi : Kuli et Vloe les conduisirent simultanément :
- Kuli pour Nyogbo (conducteur)
- Vloe pour Agbetiko (conducteur)
Ils voyagèrent jusqu’à la montagne d’Agou où ils vécurent un moment.
CREATION DE NYOGBO ET VIE SOCIALE
Ils créèrent un village dénommé ‘‘Balimé’’ au flanc de la montagne sans eau. Un vieux de la suite de Kuli devant cette pénurie d’eau, versa le peu d’eau qu’il avait conservé dans sa coiffe. Il la versa, pria son dieu qui les avait conduits et il naquit un marigot intarissable qui s’appelle aujourd’hui ‘‘blegbeanonoe’’. Ils ont duré à cet endroit avant d’aller habiter sur la montagne au lieu dit : Apégamé. Cet emplacement fut trouvé par le fils aîné de Kuli nommé Adeadafla. (Il fut un chasseur fameux). Au départ, ils ne voulurent pas que les enfants de Vloe soient informés à cause des querelles incessantes qui régnaient entre eux.
Interrogés sur le travail qu’ils faisaient. Les enfants de Kuli répondirent qu’ils cultivaient du haricot. Avant que les enfants de Vloe ne prennent conscience de ce qui se faisait, un village fut érigé. C’est la naissance du patronyme ‘‘ameblegbeawo’’ = BLEGBE (NYOGBO BLEGBE)
Les enfants de Vloe eurent à créer un village en haut des enfants de Kuli ; ce village fut nommé Nyogbo Dzigbé et le second de kuli Nyogbo Blegbe. Ces deux villages étaient mitoyens.
Avant l’arrivée des Nyogbo, la région était habitée par les Vè, Logba, Lè, Aŋlo, Tonyigbe, Havé, Axoe, etc. Leurs noms restèrent à nos champs (champ : Axoe, Havé, Tonyigbe, Logbado)
Pendant leur voyage, deux fils de Bléfi : Kuli et Vloe les conduisirent simultanément :
- Kuli pour Nyogbo (conducteur)
- Vloe pour Agbetiko (conducteur)
Sous la conduite de Vloe on arriva à un fait ahurissant. Un grand bol de pâte recouverte de légume fumait sans témoin. Vloe eut peur et s’arrêta. Il appela Kuli son aîné de venir à la constatation. Kuli se précipita et voulut manger de cette pâte.
Vloe s’y opposa craignant un mauvais sort mais après le repas, Kuli et ses enfants se régalèrent et furent contents et sont sans mal. Etonnament, cette pâte ne diminua pas quand on en mangeait. Tous les enfants de Kuli s’en régalèrent et furent rassasiés, la pâte demeura telle. Devant son inquiétude le deuxième jour, Vloe s’informa de l’état de santé de Kuli et de ses enfants.
Q. – Kuli ! Vous portez-vous tous bien ?
R. - Sains et saufs.
Encouragés, Vloe et ses enfants mangèrent cette pâte toujours chaude. Quand ils furent aussi bien rassasiés, le plat se vida, ils emportèrent l’assiette vide pour les cérémonies. Cette assiette fut dénommée ‘‘TRU GBA’’ c'est-à-dire ‘‘assiette qui déborda’’. Ils voyagèrent jusqu’à la montagne d’Agou où ils vécurent un moment.
Bien souvent, des querelles fratricides surgirent entre les deux agglomérations et les enfants de Kuli décidèrent encore de vider les lieux.
Un fils de Yawoe nommé Akatsa vint créer une ferme. Comme personne ne l’a suivie, il retourna parmi les siens sur la montagne.
Un fils de Gblo nommé Biadzi fonda une ferme avec un marché patronné par le fétiche appelé DENTEY. Akatsa revint avec lui. Peu après, les autres enfants de Kuli les rejoignirent.
Les enfants de Vloe voulurent rejoindre leurs frères mais pour les décourager, ces derniers leurs répondirent qu’il y avait trop de serpents dans la foret. Si nous, les morsures de serpents nous tuaient, vous pouvez continuer à vivre et la génération de notre grand père Bléfi subsistera. Ils n’insistèrent pas et allèrent fonder un village : afekpome
Dans leurs rapports : enfants Kuli et enfants Vloe, ceux-ci appelèrent les premiers DALAVEWO ce nom qui exista longtemps, fut un second sobriquet. (BLEGBE + DALAVEAWO).
Malgré la séparation qui existait entre les deux villages, les querelles continuèrent.
Un jour, il advint qu’un fils de Kuli qui était parti dans les champs derrière le ruisseau Adédzé fut molesté, ligoté et ramené dans leur village. Leur fétiche Mawun leur demanda :
‘‘Qu’est ce qui vous arrive ? Par vos actions mauvaises, vous, enfants de même père, vous vous êtes séparés mais vous n’êtes pas satisfaits ? ; ‘‘Agbee tiko na mia ?’’ (Êtes-vous fatigués de la vie ?). S’il arrive quelque chose à ce jeune homme, vous allez tous périr’’.
Ils se surnommèrent ‘‘AGBETIKO KUDZROME’’.
AVANT LES EUROPEENS
Les dieux de Nyogbo sont :
- Mawun
- Mawunté
- Akpaya
- Adédzé
- Atiya
Etc….
Les prêtres de ces dieux furent aussi les chefs des villages.
NAISSANCE DU ROYAUME DES NYOGBO
Nyogbo est limité au Nord par Akplolo et Kpélé, au Sud par Agou Tavié, à l’Est par Kebo et à l’Ouest par Tové
Mawun, Mawunté, Adédzé (dieu de la guerre), Atiya (dieu de la pluie) etc… sont les fils du dieu Akpaya.
Mawun et Mawunté sont les enfants d’une même mère et Adédzé n’est que leur frère consanguin qui perdit précisément sa mère.
Un jour, sa marâtre (la mère de Mawun et Mawunté apprêta son repas. Elle fit un trou dans la terre et y mit le fufu, versa la sauce là dessus. Envoya Adédzé manger ; celui-ci vit le fufu sans sauce, alla le déclarer à sa marâtre qui lui dit :
- va m’apporter l’assiette pour prendre la sauce, Adédzé pleura, vint lui dire :
- l’assiette est imprenable
Mis au courant, le père d’Akpaya fut attristé et décida de récompenser Adédzé. Des années passèrent le vieux Akpaya perdit sa vue.
Un jour, Akpaya proposa à son enfant Adédzé d’aller chercher du gibier pour apprêter un repas. Je sais que tu es un orphelin parmi tes autres frères. Je veux te faire un don. Ce propos fut entendu par la mère de Mawunté. Elle raconta tout à son fils. Elle apprêta un chevreau et peu de temps après, Mawunté apporta un mets délicieux à son père. Akpaya mangea avec foie et délice.
Il appela Mawunté croyant qu’il a affaire à Adédzé. Il lui dit : aujourd’hui tu es chef à la tête de tes frères. Va dans la chambre, apporte-moi la calebasse qui contient les affaires de chef avec le tam-tam GBAGBA et les cornes. Ton royaume s’étendra très loin.
Mawunté se dépêcha, se servit et rentra chez lui. Rentré chez lui, il convoqua ses frères, leur montra ce qu’il vient d’obtenir de leur père. Des cris de joie s’élevèrent, le tam-tam résonna. L’allégresse fut générale, ce fut GBAGBA. Les cornes reprirent : ‘‘Tenu wokpo wokpo, Tenu wokpo wokpoée alo kplo kplo ma nye fia dzotefe xoxo ele huhe huhe etoe etoe etoe ee’’
Cette musique résonna avant le retour d’Adédzé de la chasse. Il présenta son plat à son père Akpaya. Celui-ci très surpris, lui dit : je parie que c’est ton frère Mawunté qui a pris à ta place ce que je t’avais promis. Cependant, ce que je peux te dire est que chaque fois que ton frère Mawunté jouera son tam-tam GBAGBA, c’est toi qui feras les premières cérémonies. Je te transmets l’esprit du ruisseau Adédzé. On ne te traversera pas avec un cadavre ni avec une canne.
Une femme en menstruation ne viendra pas se baigner dans tes eaux.
On ne lavera pas une marmite noire de sue dans tes rives ; à celui qui transgressera cette loi, tu lui prendras un bouc, la nourriture ne manquera pas dans ta maison. A partir de cela Mawunté devient Chef des Nyogbo avec résidence à Nyogbo de Kuli et Adédzé Sous-chef à Nyogbo de Vloe
Voici les habitudes du Prêtre Chef :
• à la mort d’un citoyen, il ne mange ni ne boit jusqu’à ce que le cadavre soit enterré.
• Il ne traverse pas le ruisseau ce qui fait qu’il ne voyage pas sauf son substitut (Tsami)
• Il ne se décoiffe pas
• Il n’envoûte pas
• Il ne va pas à la chasse
Les Prêtres Chefs sont :
(Titulaires) Substituts des Prêtes Chefs
- Dogo . Agu Foli (Xexefia)
- Kuampa . Ahadzi
- Adiku . Xewu
- Golo Kwasi . Pebi I
- Motto . Mama Wonyui (Femme)
- Kodzo Agboka . Emlè
- Yawo Panikui . Wledo
- Kofi Dzoga . Wosi
. Agloga
. Komedza
. Kplako (Chef Supérieur d’agou)
. Pébi II
. Pébi III . Mr Tsogbe Kofikuma Joseph (Chef Canton d’Agou)
. Mr Lasmothé Christian (1 an environ de règne)
.Pebi IV
. Régent Adzoga Gabriel
. Pébi V
Depuis le 1er Chef du quartier Amekpatsi, le quartier Agbétiko avait toujours eu des Chefs de quartier choisis parmi les descendants de Vloe. Ce furent Amekpatsi, Demumu, Agbosu-Kluvi, au temps de la guerre Ashanti (1869).
A la mort d’agbosu-Kluvi, son gendre Agboyi devient Chef.
Après lui, ce fut un descendant direct d’Agbosu-Kluvi (de Botso) Gblonaku qui devient Chef de quartier. Après la mort de Gblonaku, les nommés Biemu, Ataklo Klutsé, David Nekui et Dzata, viennent demander au Chef Komedza et à son adjoint Kplako puis à l’Administration Coloniale Allemande l’autorisation d’avoir un chef de village à Nyogbo Dzigbé Agbétiko. Ils eurent gain de cause.
Le Chef Komedza et son Adjoint Kplako accompagnés d’Agbotsu, Tsalan Klutsi, Ahavi Owusu, Awitekpo, Zonyraklu, Etsyri, Kata etc … sont allés installer Léléklélé qui n’est pas un descendant de Vloe comme Chef de Village de Nyogbo Dzigbé Agbétiko.
Remarques importantes
KPLAKO, substitut dévoué, accueillant, courageux, fut Chef Supérieur d’Agou. Il est le seul à Agou qui ait reçu de l’Administration Allemande, la distinction de la couronne honorifique des Chefs supérieurs.
Tsogbe , Instituteur de l’Administration Coloniale Française, fut nommé Chef Canton de tout Agou avec résidence à Agou Nyogbo, son village natal de 1947 à 1948. Il fut remplacé par Christian Lasmothé d’ Agou Nyogbo qui dura quelques mois.
Nyogbo a une tradition des plus anciennes.
Croyances de Nyogbo
I- Il y avait près du village un marécage où les habitants allaient faire des cérémonies. Le matin du jour convenu, les prêtres se rendaient au bord du marigot. S’ils constatent qu’il y a des traces des pattes d’animaux sur la boue donc tout est pour le mieux. L’année sera bonne en gibiers. Par contre, si ce sont des humains qui sont sur la boue, il y a mauvais présage. Il faut faire des sacrifices. Ils se font apporter deux boucs. Sur le premier, ils confessent leurs péchés, confient cet animal à deux jeunes bien forts qui l’amènent dans la brousse et reviennent après avoir abandonné l’animal. Ce bouc est appelé ‘‘bouc de malédiction’’. La seconde bête est tuée, chacun trempe son doigt dans le sang et s’entache le mur de sa case. Le mal est ainsi écarté de tout le village. Dieu a pardonné. Cette cérémonie est dénommée ‘‘bakaka’’. En revenant à la maison, chacun tache le thorax de boue.
II- Une nouvelle année à Nyogbo
L’année nouvelle ne débute pas au 1er janvier. Le prêtre Mawuntési compte des prières chaque jour de la semaine, une prière par jour. Dès que le tas est épuisé, l’année est terminée et cela se situe entre mai et avril. C’est le début des cultures des champs (ignames, mil, etc..).
La cérémonie du tam-tam GBAGBA est faite ensemble entre les deux villages. Nyogbo joue du tam-tam GBAGBA un mercredi, le jour suivant, Agbetiko Dzigbé joue son tour. Jeudi suivant, c’est l’année nouvelle pour les deux villages, réjouissances populaires à Aguyadomé actuellement Aveimé (Nyogbo). Et d’autres cérémonies ‘‘dodédé, tedudu, akponyo’’
ARRIVEE DES EUROPEENS
I. Administration Coloniale Allemande
1. Les méfaits
- spoliations de nos terrains et ses conséquences.
2. Les bienfaits
- Tracé des routes
- Délimitations de terrains
- Amour du travail bien fait
- Discipline au travail
II. Les missionnaires
En 1863, le missionnaire allemand, le Pasteur Christian HORNBERGER prit contact avec la population de Nyogbo. Il vécut trois jours avec Togbui Dogo
(famille Motto à Agou Nyogbo).
Un groupe de missionnaire parmi lesquels Henri Diehl, Jacob Spieth, Mathias Segen, William Innes prit contact avec le Chef Kplako.
En 1895, le Pasteur H. DIEHL revint à Nyogbo pour créer une station missionnaire Béthel.
Le 23 avril 1895, fut l’arrivée du premier catéchiste en la personne de John B. Tay. A cela nous avons la construction d’une école, d’un dispensaire embryon de l’actuel hôpital Béthesda.
En 1903 le temple de l’Eglise Protestante fut bâti. Les villages Nyogbo et tout Agou sont les bénéficiaires de ces apports, c’est ainsi que tous les chrétiens à ce moment ont habité Béthel. Le premier chrétien mort et enterré dans le cimetière de Nyogbo fut Efraim Sedaxo Kotoku DZOGBOLOKU d’Agbetiko.
En 1906, la station d’évangélisation fut crée à Agbétiko comme on l’avait fait à Nyogbo en 1895. Nous avons un écrit du Pasteur P. WIEGRÄBE de ce moment qui dit : (wegbe gbalexexle fe akpa ene lia 51 f qui écrit : ‘‘ les Agou sont divisés en six villages : Nyogbo, Tavié, Kébu (Kébo), Agouyibo, Akplolo Et Gadza. Nyogbo qui est Chef-lieu et Agbétiko sont sous la montagne à l’Ouest.
Beaucoup de réalisations n’ont pas été faites avant la première guerre mondiale. Le départ (1918- 1921) précipité des allemands modifia beaucoup le processus de développement. C’est ainsi que la station missionnaire crée par le Pasteur H. DIEHL fut abandonné longtemps. En 1921, le pasteur Enst BÜRGI créa le séminaire d’Agou Nyogbo. en 1931, un internat de jeunes filles fut créé à Agou Nyogbo par Mlle I. GIUGLER et R. DOGEMOT. Mlle GIUGLER s’occupa du dispensaire créé et Mlle R. Dogemot de l’éducation des jeunes filles. A son retour en Europe, Mlle Giugler fut remplacée par Mlle Hermann et un peu plus tard par Mlle Pelletier
Auparavant, le Pasteur Maître Charles fut envoyé à Agou Nyogbo en 1927 par la Mission de Paris. Le Pasteur Inspecteur STOEVESANT effectua une visite éclaire à Nyogbo, il encouragea l’église. Avec le pasteur Charles Maître, l’école d’expression allemande devient une école d’expression française. A partir de ce moment, des missionnaires tels que les Pasteurs Cuenod, Faure Delord, Jumod, Carrière, Bermond et autres se sont succédés à la tête de la Paroisse.
Après l’indépendance du Togo, la Paroisse d’Agou Nyogbo a envoyé des messagers (Pasteurs Denyigba, Togbui P.IV, Yeboa et Wozufia) auprès des responsables de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo, les priant de ne pas abandonner le site de la résidence des missionnaires. Elle leur a demandé de bien vouloir prendre des dispositions pour redonner vie à cet endroit historique. Heureusement ces vœux ont été exaucés et les allemands envoyèrent en 1961 le Pasteur Erich Viering. Celui-ci fut installé à Agou Nyogbo. Il fut remplacé par le Pasteur Alberecht NELLE en 1965.
Nous avons dit plus haut que les prêtres sont en même temps les chefs des villages. A l’arrivée de l’Administration Coloniale Allemande, les prêtes sont rendus à leur simple expression. Ils sont seulement Chefs de leur couvent. Les Chefs des villages sont nommés dans d’autres familles telle que :
- Togui Anloga
- Togbui Komedza
- Togbui Kplako (Chef Supérieur d’agou)
- Togbui Pébi II
- Togbui Pébi III
- Mr Tsogbe K. Joseph (Chef Canton d’Agou) 1947-1948
- Mr Lasmothe Christian 1948
- Togbui Pébi Iv (Chef Canton d’Agou)
- Régent Adzoga K. Gabriel
- Togbui Pébi V (Chef Canton d’Agou Nyogbo)
dimanche 3 juin 2018
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